Il est logique d'interdire la cruauté et la mutilation, corporelles de même que psychiques : l'essorillement, l'élevage de monstres, tant par des méthodes d'élevage classiques que par la modification génétique, la négligence, les cruautés commises pendant le transport des animaux, la vivisection, la pratique de rendre les chiens méchants, certaines formes de dressage (des ours qui dansent), la bestialité, les jeux cruels avec des animaux, l'exposition inutile à un danger mortel (le military, soit le concours complet d'équitation). L'abolition graduelle de l'élevage industriel et de la chasse d'amateurDe même, les hommes ne s'opposeront pas à faire interdire les situations telles que l'élevage industriel, où les animaux mènent leur vie entière dans un état de privation de liberté illégitime. En outre il y a heureusement peu de gens qui apprécient qu'on tue les animaux " pour le plaisir ". La chose devient plus délicate si les animaux ne perdent leur liberté que pendant peu de temps ou si leur bien-être est en cause pour une durée relativement courte seulement. L'abattage ou la chasse d'amateur en sont des exemples, mais aussi l'utilisation d'animaux dans les industries du spectacle. Une limitation légale de la pêche et de la capture d'autres animaux ainsi qu'une restriction légale de l'abattage des animaux dans l'élevage aux méthodes qui raccourcissent la souffrance de l'animal autant que possible ne poseront pas de grands problèmes non plus. Si l'on veut manger des animaux, on ne peut rien faire d'autre que de tuer l'animal (aussi vite et efficacement que possible).
En ce qui concerne la colombophilie on peut songer :
En outre l'éducation donnée par les enseignants aux écoliers et par les autorités aux adultes peut contribuer à changer la mentalité des gens qui s'occupent des animaux par le message suivant :
Enfin il convient de noter qu'il existe aussi des formes de mise en liberté non souhaitable d'animaux. On entend par cela le relâchement d'animaux dans un environnement où ils ne peuvent se maintenir sans intervention humaine. Cette règle vaut pour les animaux qui vivent plus ou moins dans un état naturel comme les aurochs de Heck, les koniks et les mouflons. Cela veut dire en pratique qu'on ne doit pas tellement négliger ces animaux, en cas de conditions atmosphériques extrêmes ou de maladies, qu'ils souffrent longtemps. L'introduction dans une région séparée d'une étendue restreinte rend l'homme responsable du bien-être de ces animaux. |